Moustiques :
C’est une faune à laquelle nous ne pensons guère avant de partir pour une randonnée automnale.
Et l’on a tort ! Certes, vous n’attraperez pas le paludisme en traversant un sous-bois humide infesté de moustiques, mais vous vous en souviendrez longtemps.
Du coup, l’odeur aigrelette de la citronnelle ou des produits anti-insectes devient presque agréable, le tee-shirt à manches longues ne gêne plus personne sauf les moustiques.
Tiques :
C’est le sang chaud des animaux qui les attire.
Elles adorent s’installer dans les endroits de frottement avec les vêtements (sous la ceinture du pantalon ou pour les femmes, sous les bretelles de soutien-gorge).
Au retour de la promenade, une boule grise et ronde piquée dans la peau est une tique déjà gorgée de votre sang.
Il ne faut surtout pas l’arracher : sa tête resterait fichée dans l’épiderme et vous risqueriez alors une infection du sang : la piroplasmose.
La seule solution consiste à endormir l’insecte avec un coton imbibé d’éther, puis de l’extraire avec une pince à épiler. La rougeur consécutive à la morsure doit être ensuite désinfectée et surveillée pendant 2 ou 3 jours.
Guêpes :
Premier geste : enlever le dard et désinfecter la piqûre.
Oubliez la pince à épiler qui risque d’accélérer la diffusion du venin, pour préférer une petite opération qui a l’air barbare, mais ce n’est qu’une apparence.
De la pointe d’un couteau ou d’une aiguille, enfoncer le dard dans la peau. Il ressortira de suite.
Autre solution : l’Aspi venin, système de pompe sous forme de seringue qui crée une dépression autour de la piqûre et extrait le venin par simple poussée.
Dans les deux cas, la désinfection est recommandée.